Baies, agrumes, chocolat… En manger en quantité ne suffit pas ! Il faut varier un maximum pour avoir une santé de fer
Manger des aliments sains, c’est bien. Manger une variété importante d’aliments sains, c’est encore mieux. Des scientifiques ont publié une étude expliquant l’importance non seulement d'inclure les flavonoïdes dans notre alimentation, mais surtout, de les varier. En effet, il ne suffit pas de consommer l’un d’entre eux en grande quantité. Il vaut mieux en manger un peu moins, mais en consommer grâce à différentes sources.
Une alimentation saine et équilibrée. C’est le leitmotiv de tous les nutritionnistes. Depuis toujours, les politiques de santé publique appellent à manger des produits frais et variés. Mais parfois, on a tendance à choisir notre aliment favori et à le favoriser au détriment d’autres aliments, sous prétexte que ce dernier est bon pour la santé et que l’on le consomme en grande quantité. Pourtant, une étude prouve que ce n’est pas tant la quantité, mais bien la variété qui compte, notamment en ce qui concerne les flavonoïdes.
Une étude qui s'intéresse aux habitudes alimentaires de plus de 120 000 personnes et ce, pendant plus de dix ans
Celle-ci a été publiée dans Nature Food. Il s’agit de recherches menées par de très nombreux scientifiques, partout dans le monde, de la Queen’s University Belfast, en Irlande du Nord, à l’Edith Cowan University à Perth, en Australie, en passant par l’Université de Vienne, en Autriche. L’étude, en plus de mettre en avant les aliments à privilégier pour avoir une santé de fer et prolonger sa vie, affirme qu’il ne suffit pas d’en manger un ou deux en grande quantité, mais que le mieux reste de varier sa consommation.
Le docteur Parmenter affirme qu’« il est plus bénéfique de consommer différentes sources que de répéter la même »
Car, en effet, on sait tous qu’une alimentation se doit d’être composée d’aliments sains et frais. Ainsi, boire du thé aide à réduire la pression artérielle. Les agrumes sont d’excellents alliés contre le cholestérol. Quant aux baies, ce sont de puissants antioxydants. La consommation régulière de ces flavonoïdes permet de réduire les risques de diabète de type 2, de cancers ou encore, de maladies cardiovasculaires. Mais ces aliments apportent des nutriments différents en fonction de leur catégorie.
Les chercheurs ne se penchent pas uniquement sur les bienfaits des flavonoïdes. Ils veulent désormais savoir combien de différents types de flavonoïdes un sujet peut manger ou boire, mais aussi, les quantités qu'il ingurgite. Pour cela, ils utilisent l’indice de Shannon, qui s'intéresse aux données nutritionnelles. Les résultats sont nets : intégrer un large panel de flavonoïdes à son alimentation est meilleur pour la santé que d’en consommer de façon importante, mais toujours grâce au même aliment.
Une grande diversité pourrait se composer d’environ 9 à 10 différents flavonoïdes par jour. Ainsi, même si deux personnes présentent la même consommation en termes quantitatifs, les risques de maladies se révèleront très différents, suivant laquelle de ces personnes opte pour une variété riche et laquelle choisit de se cantonner à un ou deux aliments. Les flavonoïdes sont effectivement regroupés en sous-classes qui agissent différemment sur notre organisme.
Il faut donc savoir comment combiner leurs effets pour augmenter les défenses de notre système immunitaire contre les maladies. Cette étude s’éloigne de l’intérêt porté à l’apport en calories pour se pencher sur les nutriments apportés par chaque aliment. Pour les scientifiques, la multiplication des sources de flavonoïdes est la clé de la longévité.
Référence de l’article :
Thé, chocolat noir et baies : ces aliments qui prolongeraient la vie