Tendance météo : à quel genre de météo faut-il s'attendre cet été ?

Après un mois d'avril en moyenne plus frais que la normale, à quoi doit-on s'attendre pour la deuxième partie du printemps et la saison estivale ? Voici la dernière tendance saisonnière actualisée, particulièrement attendue dans un contexte de déconfinement de plus en plus proche...

Après un mois d'avril plus frais que la normale, les températures devraient rapidement augmenter début mai tandis que la sécheresse devrait s'accentuer...
Après un mois d'avril plus frais que la normale, les températures devraient rapidement augmenter début mai tandis que la sécheresse devrait s'accentuer...

Alors que ce mois d'avril avait débuté sur les chapeaux de roues avec une douceur et même une chaleur exceptionnelles le 1er avril, les températures affichant un niveau supérieur de 10 à 15°C aux normales de saison, les jours qui ont suivi ont été marqués par le retour de températures hivernales avec des gelées durables et parfois fortes. Ainsi, sur la totalité du mois, le mercure devrait afficher une moyenne inférieure à la normale à l'échelle nationale, une situation qui n'a rien d'exceptionnelle mais à laquelle nous n'étions plus habitués ces dernières années. Pour la suite du printemps, les conditions devraient sensiblement évoluer avant un été pas forcément différent des précédents...

Retour d'une chaleur durable en mai

Après la grande douceur prévue ce week-end, une nouvelle baisse des températures est attendue la semaine prochaine. Ainsi, avril devrait se terminer dans une relative fraîcheur mais celle-ci s'annonce temporaire puisque le mercure s'orientera à la hausse au cours des premiers jours du mois de mai. Avec des hautes pressions se positionnant vers les îles britanniques et la mer du Nord, un temps généralement sec s'imposera en première quinzaine et après deux ou trois jours potentiellement orageux. Dans un flux orienté à l'est, les températures seront situées légèrement au-dessus des normales de saison avec une anomalie de l'ordre de +1°C.

En deuxième quinzaine de mai, c'est à priori l'anticyclone des Açores qui s'imposera, garantissant là-aussi un temps plus sec que la normale mais surtout, les masses d'air proviendront cette fois de la Péninsule Ibérique voire du Maghreb. De l'air plus chaud qu'en première quinzaine est donc à prévoir avec les premières chaleurs estivales dans de nombreuses régions, pouvant perdurer plusieurs jours. Sur l'ensemble du mois, l'anomalie de température pourra atteindre voire dépasser les +2°C. Du côté des précipitations, elles s'annoncent sensiblement inférieure à la normale, en particulier dans le nord du pays et du centre-est à la Corse.

Un été dans la lignée des précédents ?

Si le mois de mai s'annonce moins orageux qu'initialement envisagé, la suite des tendances saisonnières n'a pas franchement évolué depuis notre dernière publication. Ainsi, avec une domination des anticyclones pour le premier mois de l'été, juin s'annonce plus sec que la normale sur tout le territoire. Du côté des températures, elles devraient afficher un excédent de l'ordre de +1,5°C, laissant craindre un épisode de fortes chaleurs voire de canicule.

Avec un printemps plus sec que la normale et des températures souvent supérieures aux moyennes, le risque de sécheresse pour cet été s'annonce d'ores et déjà important...

Dans la lignée de juin, les mois de juillet et d'août ne présentent, pour l'heure, pas de différences au niveau des modélisations. Pour l'un comme pour l'autre, avec un flux de sud à sud-est, la chaleur s'annonce récurrente et parfois forte. L'anomalie atteindra +1,5 à +2°C quand les déficits de précipitations seront généralisés, en étant plus marqués du sud-ouest aux frontières de l'est. L'ensoleillement s'annonce également largement excédentaire sauf près de la Méditerranée où des entrées maritimes pourraient gâcher par moments les vacances des juillettistes ou des aoûtiens.

Avec un printemps plus sec que la normale et des températures souvent supérieures aux moyennes, le risque de sécheresse pour cet été s'annonce d'ores et déjà important. Pour l'heure, seulement 5 départements sont concernés par des arrêtés de restrictions d'usage de l'eau mais la situation pourrait vite se dégrader si les prévisions des prochaines semaines venaient à se confirmer...

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