Absence de chaleur au Nord : parfois du jamais-vu depuis près de 15 ans !

Alors que le printemps météorologique s'achève, une grande partie Nord de la France n'a toujours pas connu de journée de chaleur. Une absence toutefois de plus en plus rare, qui sera bientôt comblée avec le week-end estival qui s'annonce.

Paris ciel bleu chaleur
Paris n'a toujours pas connu de température supérieure à 25 degrés cette année, du jamais-vu depuis 2009. Une situation qui s'explique notamment par l'orientation du flux à l'Est ou au Nord-Est.

Le printemps est habituellement une saison de contrastes, entre le chaud et le froid, avec souvent des orages, comme c'est d'ailleurs quotidiennement le cas ces derniers jours dans la moitié Sud de la France. Toutefois, il est vrai qu'en ce 25 mai, à quelques jours du début de l'été météorologique, une grande partie de la moitié Nord n'a pour le moment toujours pas été concernée par une seule journée de chaleur, si l'on excepte quelques villes comme Metz, Strasbourg, Dijon, La Rochelle ou encore Poitiers.

Du jamais-vu depuis près de 15 ans !

A Paris, la température maximale n'a toujours pas dépassé les 25 degrés depuis le début de l'année, une valeur (25 degrés) qui sert de seuil, de barre symbolique pour déterminer un jour de chaleur en météo. Une telle absence de chaleur dans la capitale est inédite depuis 2009, il y a 14 ans : à l'époque, il avait fallu attendre le 24 mai pour atteindre les 25°C.

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A Lille, dans les Hauts-de-France, toujours pas de 25°C non plus certes, mais il faut de plus noter que la barre des 20°C a cette année été seulement atteinte le 4 mai, ce qui n'était pas arrivé depuis l'an 2000 !

Et pourtant, ce mois de mai, malgré quelques petits coups de frais, se passe majoritairement au-dessus des normales de saison au niveau national : rien d'exceptionnel donc, nous restons dans un contexte de réchauffement. Cette année, les pics de chaleur se font tout simplement rares au Nord, et peut-être faut-il s'en réjouir pour nos sols et nos cultures.

Fin de la disette ce week-end ?

La raison de cette absence de chaleur au Nord est simple : pendant ce mois de mai, le flux de Nord-Est ou d'Est, accompagné d'une bise, a dominé dans ces régions et a, malgré le ciel bleu et le soleil, limité la hausse des températures.

Toutefois, tout pourrait changer pour ce week-end de la Pentecôte, qui s'annonce chaud, avec une orientation des vents au secteur Sud ou Sud-Est en liaison avec une goutte froide située vers le Portugal. La barre des 25°C pourrait être dépassée sur les deux-tiers du pays, notamment en région parisienne dimanche : à Paris, dimanche pourrait alors être la première journée de chaleur la plus tardive depuis 40 ans (le 31 mai en 1983) !

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