La couche d'ozone continue de se résorber

Les dernières données scientifiques confirment la diminution de taille du trou dans la couche d'ozone.

La couche d'ozone permet de protéger la Terre d'une partie des rayons UV.
La couche d'ozone permet de protéger la Terre d'une partie des rayons UV.

La couche d’ozone se situe dans la stratosphère et continent une importante quantité d’ozone. Cette présence en haute altitude permet de protéger les organismes terrestres des rayonnements émis par le soleil, plus précisément d'une partie des rayons UV.
On le sait, les rayons UV sont dangereux et peuvent provoquer des cancers de la peau. Sans cette fameuse couche d’ozone, l’ensemble des êtres vivants seraient concernés par une dose bien plus forte d’UV affectant leur santé.

Dans les années 70-80, découverte du trou dans la couche d'ozone

Un trou dans cette couche d’ozone a été constaté il y a plusieurs décennies. La situation fût si alarmante que le protocole de Montréal a été mis en place afin de stopper certains types de polluants sous forme d’aérosols : il fait partie de la convention de Vienne adoptée le 22 mars 1985 et a été signé par 24 pays ainsi que par la Communauté Économique Européenne.

Cet accord a été pris afin d’éviter que la planète terre ne soit brulée par les rayons du Soleil. En effet d’après les scientifiques, si rien n’était fait la Terre aurait vu chuter drastiquement l’importance de cette couche d’ozone. D’ici la fin du siècle, cela aurait représenté une chute de 60% de la couche d’ozone au-dessus des tropiques.

Nombreux auraient été les régions du globe affectées par l’augmentation des rayonnements UV avec des niveaux plus marqués que ceux actuellement présents autour des tropiques. Les impacts sur la vie seraient de fait considérables.

Le trou se résorbe progressivement

Après l’adoption de ce protocole, les émissions de certains types d’aérosols ont diminué. Les observations de l’évolution de la couche d’ozone au fil des années ont indiqué une diminution progressive du trou dans la couche d’ozone (qui se situe au pôle Sud).

D’après Paul Newan (scientifique en chef au Goddard Space Flight Center), les progrès continus depuis des années permettent bel et bien d’avoir un trou qui continue de se résorber. Il est vrai que des variations de sa taille peuvent s’observer à l’échelle de quelques jours où quelques semaines en lien avec la circulation atmosphérique mais, la tendance générale est à la diminution de ce trou.

Mais comment sont effectuées les mesures ?

La NASA ainsi que la NOAA réalisent leurs mesures à l’aide d’instruments embarqués sur des satellites. C’est donc via cette haute technologie qu’un suivi précis de l’évolution de la couche d’ozone est possible.
Cela leur permet également de mesurer les quantités des polluants responsables du trou.

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