Va-t-on bientôt pouvoir passer des appels en 4G sur la Lune ?
La NASA et Nokia font équipe pour implanter le réseau 4G sur la Lune. Le satellite de la Terre fait décidément l’objet de toutes les convoitises, aux États-Unis. Le projet fait partie du programme Artémis, qui envisage de renvoyer l’homme sur la Lune.

Ça capte sur la Lune. Difficile à croire, et pourtant, l’agence spatiale américaine, la NASA, et l’entreprise de télécommunication Nokia se sont associés pour installer la 4G sur la Lune. Cette mission, baptisée mission IM-2, fait suite à l’échec de la mission IM-1, en 2024. En effet, son atterrisseur, Odysseus, était tombé sur le côté. La mission IM-2 a donc été lancée le 27 février dernier par la fusée Falcon 9 de SpaceX, depuis la Floride, dans le Centre spatial Kennedy.
Des premiers essais sont en cours
Elle déploie actuellement le réseau sur le satellite de la planète Terre. L’objectif premier consiste à pouvoir communiquer avec les deux robots, installés à la surface de la Lune. À terme, grâce à la 4G, la NASA espère pouvoir obtenir plus de données, piloter les engins à distance et avoir des images capturées par des caméras de surveillance.
Trouver de l’eau, l’étape crucial des deux robots
Ce projet fait partie du programme Artémis de la NASA, dont l’objectif est d’envoyer, de nouveau, l’homme sur la Lune. Rappelons que le dernier voyage de l’Homme sur la Lune remonte à 1972. Un laps de temps conséquent s’est donc écoulé depuis, mais l’agence spatiale souhaite envoyer de nouveau des astronautes sur le satellite vers 2028, au mieux. Quant à la base permanente lunaire envisagée, les estimations se portent sur 2030.
Ce plan est en cours depuis plusieurs années. En effet, c’est en 2020 que la NASA choisit de faire équipe avec Nokia et offre à l’entreprise une enveloppe de 14 millions de dollars pour créer une infrastructure capable de capter la 4G. L’idée étant que les futurs astronautes qui viendront sur la Lune puissent communiquer avec la Terre depuis le satellite. Les États-Unis ne cachent pas leurs ambitions.

L’installation de l’infrastructure comprend une station-relais, alimentée par des panneaux solaires. Deux robots se trouvent au pôle Sud, à la recherche de glace. Une étape cruciale, car l’eau est nécessaire pour que les astronautes puissent bénéficier d’oxygène une fois sur place. La glace doit aussi, une fois muée en hydrogène, fabriquer du carburant. Si la mission des deux engins n’est pas une mince affaire, elle n’est pas impossible, puisque la présence d’eau sur la Lune est désormais avérée.
Le projet devait, initialement, commencer en 2024. Quelques péripéties et un peu de retard accumulé plus tard, voilà que la mission a officiellement débuté le 26 février dernier et le départ a eu lieu le 27. L’alunissage de l’atterrisseur, baptisée Athena, devrait se faire à Mons Mouton, une montagne située à quelque 160 km du pôle Sud. Évidemment, le lieu n’est pas choisi au hasard, puisque cette région est dotée à la fois de zones regorgeant de millions de litres d’eau et à la fois de zones particulièrement ensoleillées. Alunissage prévu pour le 6 mars.
Références de l’article :
La 4G sur la Lune : la Nasa va déployer un réseau mobile sur notre satellite
La NASA lance un réseau 4G sur la Lune et il sera très utile, voici pourquoi