Guerres, pandémies, coupes dans la santé : un cocktail explosif qui plombe le niveau de vie mondial ! Découvrez pourquoi

L’Indice de développement humain connaît un ralentissement inattendu, après et malgré le regain d'énergie d’après-Covid, en 2023. Les raisons sont encore floues. Le Programme des Nations unies pour le développement évoque les coupes budgétaires dans le domaine de la santé, l’augmentation du nombre de guerres ou encore, les effets secondaires de la crise sanitaire.

L'IA peut remplacer l'humain pour certaines tâches
L'IA peut remplacer l'humain pour certaines tâches

Baisse inquiétante. Pourtant, le rebond de 2023 laissait imaginer un retour à la normale, après une chute sans précédent durant 2020 et 2021. Malheureusement, selon le rapport annuel du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’Indice de développement humain (HDI) semble de nouveau en baisse. Le rapport souligne précisément que ce rebond "semble perdre de la vitesse."

Les raisons de ce ralentissement encore méconnues

Pour rappel, l’Indice de développement humain correspond à la prise en compte des niveaux de santé, d’éducation et de vie d’un pays. Dans ce rapport, le PNUD s’inquiète de l’écart entre les pays riches et les pays pauvres, qui semble se creuser de plus en plus. On pourrait penser que la raison est toute trouvée et provient des coupes budgétaires dans le domaine de la santé notamment, faites par de nombreux pays, les États-Unis en tête de liste.

Guerres, crise sanitaire, coupes budgétaires dans la santé

Pourtant, ce phénomène a été enregistré avant même les annonces de restrictions de l’aide internationale. Cependant, Achim Steiner, le patron du PNUD, s’alarme de cette décision, prise par certains pays riches. "Cela aura un impact sur les économies, les sociétés, et oui, ça se répercutera peut-être dans un an ou deux sur l'Indice de développement humain : espérance de vie raccourcie, revenus en déclin, plus de conflits."

Le PNUD veut cependant voir une petite lumière au bout du tunnel. Cette lumière, c’est l’intelligence artificielle. Le programme se réjouit de savoir qu’une personne sur cinq (selon un sondage réalisé sur 21 000 personnes dans 21 pays, entre novembre 2024 et janvier 2025) sont déjà des adeptes de l’IA. Il voit en elle un véritable potentiel pour le développement humain. Le PNUD souhaite travailler avec l’IA et non contre elle.

L'écart se creuse entre les pays pauvres et les pays riches
L'écart se creuse entre les pays pauvres et les pays riches

Autre bonne nouvelle, selon le PNUD : l’optimisme des personnes sondées concernant l’IA. En effet, la moitié considère que l’intelligence artificielle va les remplacer dans leur travail. Ou tout du moins, une partie. Mais 60 % d’entre eux espèrent voir l’émergence de nouveaux postes, qui leur permettraient de travailler avec l’IA. Il semble donc qu’une majorité veuille utiliser l’outil, sans le craindre. Ce qui, pour le PNUD, pourrait être une très bonne chose pour stopper le ralentissement du HDI.

Reste à trouver une solution pour que l’IA ne creuse pas l’écart entre pays pauvres et pays riches. Une étude de l’université de Harvard, États-Unis, montre que ChatGPT fournit des réponses plus en adéquation avec les pays riches que les pays pauvres, par exemple. Achim Steiner affirme que "si la lenteur des progrès enregistrés en 2024 devient la nouvelle norme", retrouver un bon niveau de développement humain "pourrait prendre plusieurs décennies supplémentaires, ce qui rendrait notre monde moins sûr, plus divisé et plus vulnérable aux chocs économiques et écologiques."

Référence de l’article :

Après le rebond post-Covid, l'humanité enregistre un ralentissement "troublant" de son développement