Alerte ! Voici pourquoi la natalité chute dans le monde !

Il y a moins de naissances partout dans le monde car les gens ne veulent plus avoir d'enfants selon les suppositions. Or, le dernier rapport des Nations Unies révèle que la baisse de la natalité n'est pas forcément un choix pour certain.e.s...

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L'ONU confirme la baisse de la natalité partout dans le monde mais pas pour les raisons supposées...

La baisse du taux de natalité dans le monde devient une préoccupation majeure des institutions internationales. D'ailleurs, elle est déjà une préoccupation importante pour Elon Musk, l'homme le plus riche du monde est connu pour être un pro-natanaliste. Il en fait une affaire personnelle et un combat de vie. En France, le président Emmanuel Macron parlait carrément de "réarmement démographique"...

Comment expliquer qu'il y a de moins en moins de naissance dans le monde ? Y'a-t-il un problème de fertilité globale ? Ou est-ce un choix délibéré de ne plus faire d'enfant ?

L'agence des Nations Unies chargée des questions de santé sexuelle et reproductive a mené des recherches pour connaître les réponses à ces questions qui inquiètent de plus en plus les décideurs politiques. Le rapport piloté par UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population) et publié le 10 juin dernier révèle que les gens veulent avoir des enfants mais ne se lancent pas dans la parentalité pour des raisons socio-économiques.

En effet, de plus en plus de personnes refusent de faire des enfants, non pas parce qu'ils n'en veulent pas, mais parce que la hausse du coût de la vie et l'incertitude face à l'avenir les dissuadent de procréer. Des facteurs bien loin des suppositions politiques qui estimaient que les gens ne voulaient tout simplement plus fonder de famille.

"On suppose souvent, ou on sous-entend, que les taux de fécondité sont le résultat d’un libre choix. Malheureusement, ce n’est pas tout", écrivent les auteurs dans cette étude sur l'état de la population mondiale. Les experts ont mené cette enquête auprès de 14 000 personnes dans 14 pays différents : Brésil, Allemagne, Hongrie, Inde, Indonésie, Italie, Corée du Sud, Mexique, Maroc, Thaïlande, Nigéria, Afrique du Sud, Suède et États-Unis.

Ces pays représentent 37% de la population mondiale. Les conclusions du rapport intitulé "La véritable crise de la fécondité : la quête de l’autonomie reproductive dans un monde en mutation", révèlent que le taux de natalité n'est pas menacé puisqu'il n'y a pas de problème de fertilité. Le problème sous-jacent est que les individus ne sont plus en mesure de choisir librement quand et s'ils veulent faire des enfants.

L'un des premiers arguments annoncé par ceux qui envisagent de fonder une famille est le manque de sécurité financière. Un argument évoqué jusqu'à 58 % en Corée du Sud, contre 19 % seulement en Suède. Alors que le problème de l'infertilité n'est évoqué que dans 12% des réponses. Des conclusions qui vont à l'encontre des discours politiques pointant du doigt les femmes de la jeune génération qui ne souhaitent plus devenir mère.

Ce qu'il faut comprendre c'est que les gens veulent des enfants mais les conditions socio-économiques (voire climatiques !) ne sont pas favorables à la procréation. Les institutions inquiètent de la baisse de la natalité devraient donc s'intéresser à ces problèmes qui découragent les populations à fonder une famille et élever des enfants.
Et selon le rapport, ce ne sont pas les primes à la naissance, ni les autres avantages offerts à court terme qui y changent quelque chose. En effet, 1 000€ de prime de naissance ne représente qu'un mois et demi de garde chez la nounou... Peu de place en crèche, des logements de plus en plus cher car il faut des chambres supplémentaires, autant de préoccupation dissuasives.

Quelles solutions alors ? Les démographes estiment que pour inverser la courbe et augmenter le taux de natalité mondial, il faut améliorer la qualité de vie globale des populations et mieux les accompagner dans l'aventure parentale. Il ne s'agit pas de mettre la pression pour faire des enfants mais d'assurer une sécurité professionnelle et financière aux individus.

Source de l'article :

UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population), 2025. "La véritable crise de la fécondité : La quête du libre arbitre en matière de procréation dans un monde en mutation". État de la population mondiale 2025. New-York : UNFPA