Vers un début d'année plus froid que prévu ? Découvrez la tendance météo pour le mois de janvier !

    Après une période des fêtes hivernale, le froid pourrait bien se maintenir sur une grande partie de l'Europe en janvier. Le premier mois de l'année pourrait ainsi être plus froid que prévu en France.

    Cette fin d'année connaît quelques rebondissements en météo ! Alors que les trois premières semaines de décembre ont été marquées par une douceur récurrente d'un niveau parfois exceptionnel, le froid a fait son retour au cours des derniers jours. Avec un flux de secteur nord-est, les gelées sont localement marquées jusqu'en plaine.

    Cette situation pourrait bien se maintenir en début d'année selon les derniers scénarios qui tablent sur le maintien des centres d'action aux places observées ces derniers jours, à un anticyclone sur le nord-ouest de l'Europe et des dépressions sur le bassin méditerranéen.

    Un temps sec et froid en début d'année

    Avec la barrière des hautes pressions érigée sur l'Atlantique, 2026 débutera sous un temps calme et sec. Comme ces derniers jours, c'est en Méditerranée où les précipitations seront les plus fréquentes, en particulier entre le Roussillon et la Corse. Sur le reste du territoire, les précipitations seront aux abonnées absentes. Côté mercure, il fera froid avec un déficit de l'ordre de -2 à -3°C prévus. Les gelées seront fréquentes et parfois marquées au réveil.

    Au cours du week-end, un redoux assez net s'invitera par le sud du pays.
    Au cours du week-end, un redoux assez net s'invitera par le sud du pays.

    La situation ne devrait pas beaucoup évoluer au cours de la semaine de la rentrée, du 5 à 11 janvier. Selon toute vraisemblance, l'anticyclone devrait se maintenir entre le proche Atlantique et le nord de l'Europe, dirigeant ainsi vers la France un flux continental synonyme de temps froid et sec. Le déficit thermique devrait être un peu moins marqué qu'en début de mois (de l'ordre de -1°C environ) tandis que les précipitations demeureront rares, sauf en Méditerranée.

    Entre le 12 et le 18 janvier, aucun bouleversement ne devrait être d'actualité en raison du maintien des hautes pressions sur le nord et l'ouest du Vieux-Continent, formant une véritable barrière face aux éventuelles dépressions atlantiques. Dans ces conditions, les basses pressions ne peuvent circuler qu'en Méditerranée. Le sud-est restera donc concerné par des remontées pluvieuses tandis que le risque de pluie sera limité partout ailleurs avec un déficit thermique se maintenant autour de -1°C par rapport aux normales.

    Vers un redoux sensible en deuxième quinzaine ?

    Un redoux sensible pourrait concerner la France au cours de la semaine du 19 au 25 janvier. Ce n'est pas pour autant que le flux d'ouest reprendra du service. Cette évolution sera liée aux hautes pressions qui viendront se positionner sur l'ouest de l'Europe, ce qui aura pour effet de faire basculer le flux au secteur est à sud-est, d'où la hausse sensible du mercure attendue. Au cours de cette période, il sera proche des normales de saison avec des précipitations toujours rares voire inexistantes.

    A quelques heures de l'arrivée de 2026, les gelées devraient être fréquentes dans l'est.
    A quelques heures de l'arrivée de 2026, les gelées devraient être fréquentes dans l'est.

    Nous devrions retrouver cette même situation pour la dernière semaine du mois, du 26 au 31 janvier. Durant cette période, toujours aussi peu de précipitations attendues et des températures qui devraient être proches des normales de saison. Dans ces conditions, le manque de précipitations pourrait être préjudiciable aux montagnes (exception faite des Alpes du sud et des Pyrénées orientales). Avec le froid présent, les enneigeurs pourront toutefois améliorer la situation sur les pistes.

    En résumé, ce premier mois de l'année pourrait bien s'avérer hivernal, avec deux premières semaines bien froides (sans record à la clé), le tout avec des conditions anticycloniques dominantes et donc un temps souvent calme. Seules les régions méditerranéennes resteront sous l'influence de l'instabilité une bonne partie du mois.