Tendances saisonnières : après un hiver très humide, à quoi s'attendre pour le printemps en France ?

Alors que la neige s'invite parfois jusqu'en plaine en cette fin de semaine, un redoux semble vouloir s'opérer la semaine prochaine avec le retour d'un flux faiblement perturbé. Ainsi, les précipitations resteront relativement rares tandis que les températures négatives disparaîtront. Un temps plus humide pourrait ensuite retrouver le chemin de la France.

Cette tendance pourrait dominer au cours de la deuxième quinzaine de février, venant ainsi clore un hiver nettement plus humide que la normale mais aussi légèrement plus doux, avec néanmoins des contrastes marqués entre certaines régions. Il est désormais temps de se projeter vers le printemps météorologique qui débutera le 1er mars prochain.

Vers un changement de temps pour le mois de mars

L'arrivée du mois de mars pourrait bien correspondre à un changement de configuration météo, avec le retour des hautes pressions. Celles-ci devraient dominer sur l'ouest de l'Europe et ainsi apporter un temps plus sec que la normale sur tout le territoire. Côté températures, avec un flux souvent orienté au secteur sud-ouest, c'est la douceur qui devrait dominer avec un excédent de l'ordre de +1 à +2°C à l'échelle nationale.

Les mêmes causes devraient produire les mêmes effets en avril avec une barrière de hautes pressions présente des Açores jusqu'à l'Allemagne. Ainsi, les perturbations océaniques seront régulièrement freinées. Pour celles qui s'aventureront en France, elles se désagrègeront et apporteront peu de pluie. Le déficit pluviométrique s'annonce faible à modéré tandis que le mercure affichera en moyenne un excédent de +1 à +1,5°C.

La dernière partie du printemps météorologique s'annonce sans excès au regard des tendances saisonnières proposées par les principaux modèles. Un temps très changeant est donc attendu voire assez mou, ce qui pourrait engendrer de l'instabilité et des orages assez fréquents, en particulier en deuxième moitié de mai. Les températures seront proches des normales, tout comme les précipitations.

Vers un été sans excès ?

Les premières tendances pour le trimestre estival (juin-juillet-août) vont également dans le sens d'une météo sans excès et très changeante. En effet, pour l'heure, les modèles n'envisagent pas l'installation de hautes pressions durablement, permettant ainsi aux perturbations atlantiques de nous rendre visite par moments.

Du côté des températures aussi, aucune anomalie ne se dégage pour l'instant. Que ce soit pour juin, pour juillet ou bien pour août, le mercure est vu proche des normales de saison. Cela ne signifie par pour autant que des périodes chaudes ou très chaudes ne se produiront pas. À suivre lors des nos prochaines réactualisations...