Le printemps peut-il affecter nos performances sportives ?

Le changement de saison peut-il vraiment affecter les performances des sportifs ? Pour le printemps, la réponse est oui ! Toutefois, entre fatigue, énergie, allergies, motivation et évidemment les conditions météo, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne...

Sport printemps vélo
Pratiquer le cyclisme peut être particulièrement difficile sous la pluie et le vent, notamment lors des fameuses giboulées de mars. C'est évidemment plus agréable sous le soleil...

Le printemps, ses arbres en fleurs, ses rayons de soleil, ses températures agréables : idéal pour un jogging ou une sortie en vélo ? Oui, mais sous les giboulées, avec l'explosion des pollens, ou pour les personnes sensibles aux variations saisonnières, le passage de l'hiver au printemps peut affecter les performances sportives. Séquence explications.

Energie et motivation

Le printemps a officiellement débuté ce lundi 20 mars dans l'hémisphère Nord. Selon le sport pratiqué, mais aussi selon l'emplacement géographique et les conditions météorologiques, les athlètes (même du dimanche) peuvent voir leurs performances sportives modifiées, surtout s'ils pratiquent cette activité à l'extérieur.

Retenons d'abord les aspects positifs de ce changement de saison : en cette période de l'année, les températures ont tendance à être plus chaudes, et avec l'allongement de la durée du jour, les heures d'ensoleillement sont également plus nombreuses, ce qui rend la pratique du sport en extérieur beaucoup plus agréable. L'équipement, notamment vestimentaire, est souvent moins encombrant, ce qui est un atout non négligeable dans le cas d'une longue sortie.

Par ailleurs, l'arrivée de cette saison va généralement redonner de l'énergie et de la motivation aux sportifs, voire pousser certains sédentaires à commencer une activité sportive. Il s'agit souvent d'une saison de renouveau, voire de rajeunissement, ce qui est particulièrement bénéfique pour la santé mentale et physique.

"L'asthénie printanière"

Toutefois, ne tombons pas dans le cliché du "printemps parfait". Cette saison intermédiaire entre hiver et été s'accompagne souvent de giboulées, de vents forts, de pluies, d'une humidité plus présente, ce qui peut rendre la pratique de certains sports plus difficile, comme pour le cyclisme, le golf ou le tennis. Avec l'explosion des pollens, notamment les graminées en mai, les allergies peuvent par ailleurs affecter négativement les performances sportives en provoquant des problèmes respiratoires.

Enfin, certaines personnes sont beaucoup plus sensibles que les autres aux variations saisonnières, et peuvent ressentir ce que l'on appelle une "asthénie printanière". Parmi les symptômes de cette fatigue générale, on recense notamment la somnolence pendant la journée, le manque d'énergie, des troubles du sommeil, de l'irritabilité, de l'anxiété, une perte d'appétit, des maux de tête et une diminution de la libido (oui, aucun sport n'est oublié !).

Pour résumer, le printemps peut avoir un impact à la fois négatif et positif sur les performances sportives des athlètes : il suffit, pour y faire face, que chacun adapte son entraînement et sa préparation en fonction des conditions particulières présentes dans son environnement. Pour les sportifs, le froid étant l'ennemi de l'hiver, l'humidité, la fatigue et les pollens ceux du printemps : la chaleur et les orages seront sans doute ceux de l'été ! Affaire à suivre...

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