29 février, l'attente d'une date qui n'existe que tous les quatre ans !

Il existe une date qui se répète tous les quatre ans, les années bissextiles, et qui n'existe pas pendant trois années consécutives. Découvrez pourquoi le 29 février est une date si spéciale et quand elle reviendra.

Le 29 février ne se répète que tous les quatre ans : c'est à cela que servent les années bissextiles.
Le 29 février ne se répète que tous les quatre ans : c'est à cela que servent les années bissextiles.

Il existe une date surprenante et spéciale qui n'existe qu'une fois tous les quatre ans : c'est le 29 février. Pour ceux qui sont nés ce jour-là, il faut attendre quatre ans pour le fêter à la "bonne" date, et pendant trois ans, ce jour "n'existe pas". La prochaine fois que nous aurons cette date, ce sera en 2024. En 2023, en revanche, le mois de février se terminera le 28.

Quand est-ce que ce sera le 29 février prochain ? La prochaine fois que nous aurons cette date, ce sera en 2024. En 2023, en revanche, le mois de février se terminera le 28.

Pourquoi cette particularité ? Dans cet article, nous allons vous expliquer quelques curiosités sur le 29 février et les années bissextiles.

Une année dure un peu plus que 365 jours

Les humains ont décidé de mesurer le temps que met la Terre à faire une révolution autour du Soleil en introduisant une unité de mesure appelée "année". Comme nous le verrons plus loin, une approximation a cependant dû être faite.

Année solaire et année civile

L'année solaire (ou année tropique) est le temps qui s'écoule entre deux passages consécutifs du Soleil au zénith d'un même tropique. Elle est en moyenne de 365 jours, 5 heures et 48 minutes. L'année solaire ne doit pas être confondue avec l'année sidérale, qui est le temps que met la Terre pour accomplir son orbite autour du Soleil et qui varie avec le temps. Elle a une durée moyenne de 365 jours, 6 heures et 6 minutes.

L'année solaire (ou année tropique) est le temps qui s'écoule entre deux passages consécutifs du Soleil au zénith d'un même tropique. Elle est en moyenne de 365 jours, 5 heures et 48 minutes. L'année civile est la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre, et a une durée de 365 jours, ce qui ne tient pas compte des 5 heures et 48 minutes supplémentaires que met la Terre pour accomplir sa révolution autour du Soleil.

L'année civile, quant à elle, est le système de mesure utilisé par les humains dans les calendriers : elle dure 365 jours et s'étend du 1er janvier au 31 décembre. Dans les années divisibles par quatre, l'année civile devient une année bissextile, avec un jour de plus (366 au total).

Chaque année, une erreur de près de 6 heures s'accumule

Une année civile dure donc 365 jours, 5 heures et 48 minutes. Si on ne tenait pas compte de ces quelques heures de différence entre l'année civile et l'année solaire, une erreur majeure s'accumulerait après quelques décennies et nos mois ne coïncideraient plus avec les saisons. C'est précisément pour remédier à cette erreur que les années bissextiles ont été introduites.

Des années bissextiles pour rattraper l'erreur de l'année civile

Tous les quatre ans, il a été décidé d'insérer une année bissextile, dont la durée est de 366 jours. Pour l'ajouter, nous utilisons le 29 février, un jour qui, comme nous l'avons dit, n'existe qu'une fois tous les quatre ans.

Comme l'erreur qui s'accumule chaque année est d'environ 6 heures, et qu'en quatre ans l'erreur accumulée devient d'environ 24 heures (6x4=24), l'année bissextile sert à réajuster cette différence.

Le 29 février est utilisé pour corriger l'erreur entre l'année calendaire et l'année civile.
Le 29 février est utilisé pour corriger l'erreur entre l'année calendaire et l'année civile.

Il y a une autre erreur à corriger

Or, comme nous l'avons dit, chaque année, une erreur de 5 heures et 48 minutes s'accumule, soit un peu moins de 6 heures. Il ne s'agit que d'une différence de 12 minutes, mais au fil des siècles, cette différence se transformerait en une erreur de plusieurs jours et semaines. C'est pourquoi un autre expédient a été prévu : parmi les années séculaires, c'est-à-dire les années qui ouvrent un siècle (1800, 1900, 2000), seules celles qui sont divisibles par 400 sont des années bissextiles. Trois années bissextiles pour quatre siècles sont ainsi éliminées. L'année 2000 était une année bissextile, et la prochaine sera l'année 2400.

De cette manière, cette autre erreur a été corrigée. C'est l'expédient introduit par la réforme du calendrier grégorien en 1582, qui a conduit à la suppression surprenante de dix jours en octobre de la même année, et à l'adoption du calendrier actuel que nous utilisons encore aujourd'hui dans de nombreux pays du monde.

Comment calculer les années bissextiles

La méthode pour calculer ce qu'est une année bissextile est simple : il doit s'agir d'une année divisible par quatre. La seule exception concerne les années séculaires (comme nous l'avons dit, les années marquant le début d'un siècle, telles que 2000, 2100), qui doivent également être divisibles par quatre cents pour être une année bissextile (1900 et 2100, par exemple, ne le sont pas).

Les années bissextiles sont des années divisibles par quatre. En revanche, dans le cas des années séculaires, c'est-à-dire les années qui ouvrent le siècle (comme 1900, 2000 ou 2100), seules celles qui sont divisibles par 400 sont des années bissextiles.

Prochaines années bissextiles : quand le 29 février ?

Avec cette règle, c'est à ce moment-là que nous aurons des années bissextiles à l'avenir, et que nous reviendrons à un 29 février :

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