Tendance météo jusqu'en juin : que nous réserve le printemps ?

Ce lundi 1er mars marque l'entrée officielle dans le printemps météorologique. Alors qu'une douceur parfois record a dominé ces derniers jours, à quoi doit-on s'attendre ces prochaines semaines ? Peut-on définitivement mettre au placard les pulls et les écharpes ? Analyse et prévisions.

Un printemps doux et sec est envisagé cette année et pourrait ainsi fortement ressembler à celui de l'année dernière...
Un printemps doux et sec est envisagé cette année et pourrait ainsi fortement ressembler à celui de l'année dernière...

Après un hiver parfois très arrosé et des records de pluviométrie battus, en particulier dans le sud-ouest, le printemps s'est invité avant l'heure ces derniers jours avec la barre des 20°C franchie pour la première fois de l'année dans de nombreuses régions. Des records de douceur pour un mois de février ont même été battus dans les Hauts-de-France, le Grand Est ou encore les Alpes. Si les températures ont depuis baissé, le mois de mars va débuter avec un temps sec et des températures de saison. Et cette situation pourrait d'ailleurs persister un bon moment...

Un début de printemps sec et assez doux

Les années se suivent et se ressemblent-elles ? C'est la question que l'on peut se poser lorsque l'on analyse les projections pour ces prochaines semaines qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à la situation de mars 2020 avec un anticyclone omniprésent et donc à la clé un temps nettement plus sec que la normale. Dans ces conditions, l'ensoleillement s'annonce très largement excédentaire. Avec un flux hésitant entre les secteurs nord-est, est et sud-est, la douceur sera moins exceptionnelle que ces derniers jours. Les températures seront d'ailleurs le plus souvent proches des normales. Ainsi, au mois de mars, il n'est pas rare d'observer quelques gelées matinales dans le nord et l'est du pays tandis que le soleil réchauffera l'atmosphère en cours d'après-midi, sans excès. Un ou deux pics de douceur un peu plus marquée ne sont toutefois pas exclus lorsque le flux basculera au sud-est.

Le mois d'avril dans la lignée de mars ? Selon les différents modèles de simulation de l'atmosphère, avril 2021 devrait être assez nettement plus sec que la normale en raison d'une récurrence anticyclonique. Ces hautes pressions domineront sur une grande partie de l'Europe de l'ouest, rejetant les perturbations atlantiques vers la Scandinavie. Ainsi, les précipitations seront rares et l'ensoleillement excédentaire sur l'ensemble du territoire. Côté températures, si les matinées pourront encore rester relativement fraîches, la douceur s'imposera l'après-midi avec un excédent de l'ordre de 1,5 à 2°C par rapport à la normale nationale.

Vers un mois de mai orageux ?

Une fin de printemps plus instable ? Après deux mois de temps sec et stable, les conditions météo pourraient devenir plus chaotique en fin de saison. Si l'anticyclone des Açores ne sera jamais bien loin, de petites dépressions ou gouttes froides pourront venir nous rendre visite et ainsi apporter un temps plus instable. Avec les premières températures chaudes à cette période de l'année, des orages pourront ainsi se développer ici ou là. Difficile d'être précis à cette échéance mais ils pourraient bien caractériser ce mois de mai avec à la clé, des précipitations forcément très hétérogènes.

Comme l'année dernière, le printemps s'annonce sec et doux. Malgré des nappes phréatiques bien remplies à cette période de l'année, le risque de sécheresse estivale pourrait rapidement se dessiner...

Après la parenthèse orageuse du mois de mai, soleil et chaleur devraient rapidement reprendre l'avantage selon les premières projections de l'été. Ainsi, juin 2021 s'annonce chaud et sec sur tout le territoire, en tous cas avec des températures moyennes qui seront supérieures aux normales et une pluviométrie déficitaire. Là aussi, comme l'année dernière, le risque de sécheresse pourrait rapidement devenir d'actualité et ce, malgré un hiver précédent très humide. Les bénéfices des derniers mois pourraient donc rapidement se dissiper si les épisodes de temps sec et chaud venaient à se multiplier et s'accentuer au printemps. À suivre...

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