La chaleur s’accentue : de violents orages attendus en fin de semaine

Ce mois de juin débute dans une atmosphère estivale, les températures dépassant la barre des 30°C dans de nombreuses régions. Mais qui dit chaleur, dit aussi orages. Ils s’annoncent de plus en plus nombreux et seront parfois violents d’ici le week-end de la Pentecôte.

Le ciel va devenir de plus en plus menaçant en fin de semaine avec des orages parfois violents attendus dans de nombreuses régions.
Le ciel va devenir de plus en plus menaçant en fin de semaine avec des orages parfois violents attendus dans de nombreuses régions.

Si les premiers orages éclatent ce mercredi entre la Nouvelle-Aquitaine et le Jura, c’est véritablement en deuxième partie de semaine que l’atmosphère deviendra instable. Les températures afficheront alors des valeurs élevées, atteignant ou dépassant les 30°C dans une large moitié sud, dans les régions centrales, en vallée du Rhône et jusqu’en région Grand Est. S’il ne s’agira pas d’une dégradation orageuse organisée, les cellules pourront néanmoins s’avérer puissantes et occasionner des pluies intenses et des chutes de grêle, un peu à l’image de ce qu’il s’était produit le week-end des 21 et 22 mai.

Pic de chaleur jeudi et vendredi

Mais avant ces orages, c’est donc la chaleur qui va dominer. Les journées de jeudi et vendredi s’annoncent comme les plus chaudes de la semaine avec de 30 à 34°C attendus dans l’ouest et dans le quart sud-est. Il fera 27 à 27°C de la Bretagne à l’Île-de-France et jusqu’en Alsace. Ces températures situées 5 à 8°C au-dessus des normales de saison s’accompagneront d’une évolution diurne. C’est-à-dire que dans l’après-midi, des nuages bourgeonneront et finiront par lâcher une averse voire un orage.

Ce risque d’instabilité, encore assez limité, concernera jeudi la Nouvelle-Aquitaine, les Pays-de-la-Loire et les régions situées entre les Pyrénées et le Massif Central, ainsi que les reliefs alpin et jurassien. Vendredi, les orages s’organiseront un peu plus, parfois dès la matinée, selon le traditionnel axe sud-ouest / nord-est. Ils seront également un peu plus marqués que la veille, notamment entre l’Auvergne, le Centre-Val de Loire et le bassin parisien. Il n’est pas exclu qu’ils s’accompagnent dans ces régions de fortes rafales de vent et de chutes de grêle localisées.

Un week-end de Pentecôte sous les orages

Avec l’éloignement des hautes pressions et la goutte froide qui se positionnera sur les côtes atlantiques ce week-end, le temps s’annonce particulièrement instable. Les orages vont ainsi se multiplier pour la journée de samedi dans les régions de l’ouest. Les Charentes, le Poitou, les Pays-de-la-Loire, la Bretagne et la Normandie seront les régions les plus touchées par cette dégradation orageuse apportant une forte activité électrique, des pluies intenses, de violentes rafales et des chutes de grêle. S’il est encore un peu tôt pour connaître la chronologie exacte des événements et l’intensité des phénomènes accompagnant cette dégradation, cette journée de samedi sera à suivre avec attention.

Les orages attendus d'ici ce week-end apporteront des cumuls de pluies localement conséquents, une bonne nouvelle toutefois pour la lutte contre la sécheresse.
Les orages attendus d'ici ce week-end apporteront des cumuls de pluies localement conséquents, une bonne nouvelle toutefois pour la lutte contre la sécheresse.

Le lendemain, jour de la Pentecôte, les orages poursuivront leur retour en direction de l’est. Alors que les températures seront encore élevées dans ces régions avec souvent plus de 30°C et même parfois plus de 35°C entre la vallée du Rhône et l’île de beauté, les impacts de foudre s’annoncent nombreux en cours de journée entre l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, la Champagne, la Lorraine et l’Alsace. Là aussi, cette dégradation pourrait s’avérer marquée avec de violentes cellules orageuses.

Le risque orageux diminuera nettement dès lundi avec une nouvelle hausse de la pression atmosphérique et un changement de masse d’air. Le flux basculant à l’ouest, les températures retrouveront alors un niveau plus raisonnable dans une atmosphère nettement plus stable, au moins temporairement…

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