Arrivée de l'été dans deux semaines : soleil et chaleur vont-ils nous accompagner ?

L'été météorologique sera officiellement là le 1er juin, prenant la suite d'un printemps plutôt maussade. À quoi doit-on s'attendre pour ce prochain trimestre ? Que nous disent les dernières tendances saisonnières ?

Alors que ce printemps météorologique touche bientôt à sa fin, le constat est clair : il a été particulièrement chaotique. Les tendances saisonnières émises en mars ont ainsi eu parfaitement raison. Elles annonçaient alors des températures légèrement inférieures à la normale et une pluviométrie excédentaire de l'Atlantique aux régions de l'est. Avec quelques disparités régionales, c'est ce qu'il s'est passé, en particulier ces dernières semaines.

Vers un été inévitablement chaud

Dans moins de deux semaines, l'été météorologique prendra la suite du trimestre printanier. Les différents modèles qui proposent des tendances saisonnières continuent ainsi d'affiner leurs scénarios pour la période s'étirant du 1er juin jusqu'au 31 août. Si aucune évolution majeure n'est à signaler, la prévision a légèrement évolué au niveau des précipitations.

En effet, les modèles suggèrent la présence de dépressions sur la Péninsule Ibérique. Celles-ci auront deux conséquences concrètes : d'abord, elles piloteront un flux de sud-ouest récurrent vers le pays, avec à la clé des températures situées au-dessus des normales de saison. L'excédent pourrait atteindre à l'échelle nationale +1 à +1,5°C par rapport à la normale en juin, jusqu'à +2°C en juillet puis de nouveau entre +1 et +1,5°C en août.

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S'il n'est pas possible de prévoir à cette échéance d'éventuelles vagues de chaleur ou canicules, le risque d'en connaître une ou plusieurs cet été est important, à l'image de ce qui s'est déjà passé au cours des étés précédents. Avec la présence d'une dépression vers le Portugal, le mécanisme de "pompe à chaleur" peut alors rapidement se mettre en place.

L'autre conséquence de ces basses pressions vers le sud-ouest de l'Europe, c'est l'instabilité qu'elles peuvent générer. Des orages pourront alors éclater, apportant des précipitations très hétérogènes, un peu à l'image de ce qu'il se passe cette année en mai. Ce scénario, et c'est la nouveauté, est proposé pour les mois de juin et d'août, juillet s'annonçant particulièrement sec.

Amélioration sur le front de la sécheresse

Qui dit précipitations, dit amélioration sur le front de l'humidité des sols. La situation devrait donc continuer de s'améliorer dans l'ouest et jusqu'au nord-est avec des niveaux de nappes phréatiques redevenant normaux voire même s'installant au-dessus de la normale. La situation demeure et demeurera en revanche critique de la vallée du Rhône au pourtour méditerranéen où, malgré les orages actuels et ceux annoncés pour l'été, le risque de sécheresse majeure reste plus que jamais d'actualité.

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