Les scientifiques ne trouvent aucune explication à l'étrange comportement des plantes au Danemark !

Une découverte au Danemark défie les théories écologiques. Les scientifiques ont détecté un comportement anormal des plantes dans les champs du pays pour lequel ils ne trouvent aucune explication.

Les plantes au Danemark développent des graines plus légères et des feuilles plus épaisses, défiant toutes les théories écologiques.
Les plantes au Danemark développent des graines plus légères et des feuilles plus épaisses, défiant toutes les théories écologiques.

Une équipe de scientifiques de l'Université d'Aarhus au Danemark a révélé une énigme dans les champs et pâturages du pays, défiant les théories écologiques conventionnelles et ouvrant de nouvelles perspectives sur la dynamique des écosystèmes naturels. Contrairement à ce qui était cru, les plantes montrent un comportement inattendu en réponse à la compétition pour des ressources telles que la lumière du soleil et le sol.

L'étude, dirigée par le professeur Christian Frolund Damgaard du Département d'Écoscience de cette université, s'est basée sur une analyse détaillée de données provenant de 236 prairies et pâturages à travers le Danemark. Ce qu'ils ont découvert a défié les attentes.

À mesure que la compétition entre les plantes augmente, elles ne développent pas des graines plus lourdes et des feuilles plus minces. Comme on s'y attendrait selon les théories écologiques conventionnelles, elles dispersent des graines plus légères et développent des feuilles plus épaisses.

L'étude a laissé les scientifiques sans voix

Cette découverte a déconcerté les chercheurs, car elle contredit les prédictions établies sur la réponse des plantes à la compétition pour les ressources.

Selon les théories précédentes, dans des environnements de haute compétition, les plantes devraient évoluer pour maximiser leur efficacité dans la capture de ressources. Cela se produirait à partir du développement de graines plus lourdes et de feuilles plus minces. Cependant, les données recueillies au Danemark montrent un schéma contraire.

Plusieurs hypothèses ont été proposées pour expliquer ce phénomène. Il est suggéré que des facteurs tels que le changement climatique, la diminution du pâturage et les changements dans les niveaux de nitrogène dans le sol pourraient influencer la réponse des plantes à la compétition.

Le manque d'animaux de pâturage et le changement climatique sont en train de produire le changement des plantes sauvages dans le pays.
Le manque d'animaux de pâturage et le changement climatique sont en train de produire le changement des plantes sauvages dans le pays.

Par exemple, malgré la diminution de la présence de mauvaises herbes dans les pâturages, on n'a pas observé d'augmentation correspondante dans la prévalence de plantes avec des graines plus lourdes, comme on s'y attendrait dans des conditions de moindre compétition.

La nature n'est pas facile à comprendre et nécessite beaucoup de recherche

La complexité inhérente aux écosystèmes naturels est soulignée comme un facteur clé dans la compréhension de ce phénomène. La nature est intrinsèquement complexe et il peut y avoir de multiples raisons derrière le comportement inattendu des plantes en réponse à la compétition.

"Il y a tellement de choses que nous ne comprenons pas sur les écosystèmes. Ils sont incroyablement complexes. La nature semble changer assez lentement et il peut y avoir de nombreuses raisons à cela", conclut Christian Frolund.

Par conséquent, il est souligné la nécessité de mener davantage de recherches et d'expériences pour comprendre pleinement les mécanismes qui entraînent ces changements dans la composition des espèces.

Cette étude souligne l'importance de ne pas tenir pour acquises les prédictions théoriques en écologie et met en évidence la nécessité de continuer à explorer et à comprendre la complexité des écosystèmes naturels. Cette découverte incite à approfondir la compréhension de la dynamique des écosystèmes et à reconnaître la nature toujours changeante de la science environnementale.

Référence de l'article :

Christian Damgaard, Selection against ruderals in Danish grasslands over an eight-year period, Ecological Informatics, Volume 72, 2022, 101864, ISSN 1574-9541, https://doi.org/10.1016/j.ecoinf.2022.101864.

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