Alice, Claudia, Pedro et Wilma : voici quelques noms des prochaines tempêtes majeures (découvrez la liste complète !)
La nouvelle liste des noms des tempêtes de grande impact pour la saison des dépressions atlantiques 2025/2026 a déjà été annoncée. Ne manquez pas l’occasion de découvrir quels sont ces noms, pourquoi on attribue des noms aux dépressions et quelques curiosités à leur sujet.

Chaque 1er septembre, avec le début de l’automne climatologique et d’une nouvelle saison de tempêtes extratropicales (et de grand impact) en Europe, une nouvelle liste de noms « naît » dans différents groupes européens. Le Portugal fait partie du Groupe Sud-Ouest et y est représenté par l’IPMA. La liste pour la saison 2025/2026 a déjà été approuvée et peut être consultée dans l’image ci-dessous.
Attribuer des noms aux dépressions est une méthode efficace pour communiquer sur des phénomènes susceptibles de présenter des risques pour les personnes et les biens
Selon l’IPMA, « la nomination des tempêtes s’est révélée efficace dans la communication autour de la survenue de ces phénomènes météorologiques qui comportent des situations de risque potentiel pour la vie et les biens des citoyens ».
De plus, cette pratique facilite la communication entre les services météorologiques de différents pays et les structures de protection civile. Enfin, elle permet aussi d’identifier et d’étudier plus facilement les dépressions tout au long de leur parcours en Europe.

Pour qu’une tempête reçoive un nom, des critères préalablement établis doivent être respectés. Parmi eux figurent les impacts attendus et l’émission d’avertissements de niveau orange ou rouge, dans le cadre du système international d’alertes météorologiques (en Europe, il s’agit de MeteoAlarm).
Le réseau EUMETNET regroupe 33 services météorologiques à l’échelle européenne et c’est sous son égide qu’a été fondé le projet commun d’attribution de noms aux tempêtes par les services météorologiques d’Europe. L’Institut Portugais de la Mer et de l’Atmosphère (IPMA) est, comme son nom l’indique, le service météorologique national du Portugal. Il appartient au Groupe Sud-Ouest, qui inclut également les services météorologiques d’Espagne (AEMET), de France (Météo-France), du Luxembourg (MeteoLux) et de Belgique (RMI).
Curiosités sur l’attribution des noms aux centres d’action atmosphérique
La première curiosité est qu’en Allemagne, la tradition consistant à nommer les dépressions (centres de basses pressions) et même les anticyclones (centres de hautes pressions) est ancienne. Depuis 1954, l’Institut de météorologie de l’Université libre de Berlin attribue des noms aux centres d’action qui influencent le climat en Europe centrale.
Au départ, des noms féminins étaient donnés aux dépressions et des noms masculins aux anticyclones. Dix listes de prénoms masculins et dix listes de prénoms féminins avaient été établies, comprenant chacune 260 noms. Une fois ces listes épuisées, le cycle recommençait.
Une autre curiosité concerne l’entrée en vigueur — à partir du 1er décembre 2017 — du système actuel d’attribution de noms aux dépressions, qui avait été convenu entre les services météorologiques du Portugal, de l’Espagne et de la France (à l’époque, seuls ces pays faisaient partie du Groupe Sud-Ouest ; les services météorologiques de Belgique et du Luxembourg n’y ont adhéré que plus tard).