Incroyable : le spectacle offert dans le ciel par les très rares nuages stratosphériques polaires !

Au-dessus de la troposphère, dans la stratosphère, l'air est extrêmement sec, froid et raréfié, ce qui favorise le développement des nuages. C'est pour cette raison que les nuages en stratosphère sont vraiment rares, sinon très rares.

Au-dessus de la troposphère, dans la stratosphère, l'air est extrêmement sec, froid et raréfié, ce qui favorise le développement des nuages. C'est pour cette raison que les nuages en stratosphère sont vraiment rares, sinon très rares.
Au-dessus de la troposphère, dans la stratosphère, l'air est extrêmement sec, froid et raréfié, ce qui favorise le développement des nuages. C'est pour cette raison que les nuages en stratosphère sont vraiment rares, sinon très rares.

Presque tous les nuages que nous observons quotidiennement dans le ciel se forment dans la troposphère, c'est-à-dire la première couche de l'atmosphère en contact avec la surface terrestre. C'est dans la troposphère que se trouve l'humidité suffisante pour leur développement.

Au-dessus de la troposphère, dans la stratosphère, l'air est extrêmement sec, froid et raréfié, ce qui favorise le développement des nuages. C'est pour cette raison que les nuages en stratosphère sont vraiment rares, sinon très rares.

L'exception des nuages stratosphériques polaires

La seule exception est celle des pôles. Juste aux latitudes polaires, dans la partie la plus basse de la stratosphère, des nuages peuvent se former à des températures particulièrement glaciales.

Ces nuages stratosphériques polaires peuvent être observés plus fréquemment en hiver, entre 15 et 25 km au-dessus de l'Arctique et de l'Antarctique, et dans les régions avoisinantes, à des températures pouvant descendre jusqu'à -75°C.

Des nuages stratosphériques très rares observés sous le cercle polaire arctique.
Des nuages stratosphériques très rares observés sous le cercle polaire arctique.

On peut les observer pendant les heures d'obscurité typiques des latitudes polaires car, en raison de leur très haute altitude, ils sont éclairés par les rayons du soleil, même si le soleil se trouve sous l'horizon.

En réfléchissant ces mêmes rayons solaires vers la surface terrestre, ils apparaissent comme dans l'image ci-dessous. Ce sont des nuages absolument fascinants, mais ils cachent aussi un danger.

Leur surface soutient en effet les réactions chimiques qui, avec le retour des rayons solaires au début du printemps, conduisent à la destruction de l'ozone.

À propos de la stratosphère et de la classification des nuages stratosphériques

La stratosphère est très sèche et, contrairement à la troposphère, permet rarement la formation de nuages. Pourtant, dans l'air froid des latitudes polaires, ces nuages stratosphériques peuvent se développer.

L'effet sur la réduction de l'ozone est dû au soutien fourni à la réaction qui produit du chlore, qui à son tour catalyse la destruction de l'ozone et élimine l'acide nitrique, perturbant le cycle de l'azote.
L'effet sur la réduction de l'ozone est dû au soutien fourni à la réaction qui produit du chlore, qui à son tour catalyse la destruction de l'ozone et élimine l'acide nitrique, perturbant le cycle de l'azote.

Les nuages stratosphériques sont classés en différentes catégories de nuages, en fonction de leur état physique et de leur composition chimique. En raison de leur altitude et de la courbure de la Terre, ces nuages reçoivent la lumière solaire de sous l'horizon et sont observables en particulier avant l'aube ou après le coucher du soleil.

Nuages nacrés

Les nuages nacrés se forment à des températures inférieures à -78°C, des valeurs atteintes dans la basse stratosphère pendant l'hiver polaire. Ces nuages ont généralement un aspect stratiforme qui rappelle les cirrus. Il est probable que de forts vents en altitude et de profondes dépressions favorisent la formation de ce type de nuage.

Ces nuages contiennent de l'eau, de l'acide nitrique et/ou de l'acide sulfurique et sont impliqués dans le trou de l'ozone.
Ces nuages contiennent de l'eau, de l'acide nitrique et/ou de l'acide sulfurique et sont impliqués dans le trou de l'ozone.

Ces nuages contiennent de l'eau, de l'acide nitrique et/ou de l'acide sulfurique et sont impliqués dans le trou de la couche d'ozone. L'effet sur la réduction de l'ozone est dû au soutien apporté à la réaction qui produit du chlore, qui à son tour catalyse la destruction de l'ozone et élimine l'acide nitrique, perturbant ainsi le cycle de l'azote.

Nuages de type II

En Antarctique, en hiver, les températures peuvent descendre en dessous de -88°C. Avec des températures en dessous de -80°C, on peut observer la formation de nuages de type II. Ces températures sont très rares dans l'Arctique et donc, plus rares dans l'hémisphère nord où, cependant, elles peuvent se former en raison des ondes sous le vent provenant des montagnes du continent antarctique, qui peuvent contribuer à refroidir la basse stratosphère.

Vidéos marquantes