Semaine prochaine en France : arrivée de l'hiver ! A quoi s'attendre ? Qui sera concerné ?

Après un flux océanique durable depuis un peu plus d'un mois, changement de configuration météo. Une masse d'air froid semble vouloir s'installer sur la France. Regardons ensemble à quoi s'attendre pour ces prochains jours.

Une large moitié Est et Nord-Est pourra observer des gelées matinales. En moyenne montagne, la barre des -5°C pourra être atteinte.
Une large moitié Est et Nord-Est pourra observer des gelées matinales. En moyenne montagne, la barre des -5°C pourra être atteinte.


Il est vrai que ce dimanche sera marqué par des températures très douces. Parfois, plus de 15°C seront atteints en direction de la moitié Nord de la France. Cette grande douceur pour novembre va s'éloigner au fil de ces prochains jours. L'hiver va arriver assez rapidement mais à partir de quand précisément et jusqu'à quand ? Éléments de réponse dans ce nouvel article que nous vous suggérons.

Refroidissement progressif

Les températures ne vont pas plonger d'un coup bien que cela soit assez rapide. En effet, le basculement au flux de Nord à Nord-Est se fera sur quelques jours. Lundi, la météo sera encore dominée par un flux océanique. C'est en cours de journée de mardi qu'un changement se mettra en place.

Ce dernier favorisera le retour d'un temps plus calme en cours de soirée et nuit de mardi à mercredi. Résultat, là où des éclaircies nocturnes prendront place (et en l'absence de vent), de petites gelées matinales sont envisageables. Il en sera de même pour jeudi matin. Les minimales oscilleront alors entre -3°C et 0°C en plaine.

Les températures s'annoncent en baisse surtout dès la soirée et nuit de mardi à mercredi. Des gelées seront possibles vers le Nord-Est.
Les températures s'annoncent en baisse surtout dès la soirée et nuit de mardi à mercredi. Des gelées seront possibles vers le Nord-Est.

On pourrait penser que ce n'est rien. Il est vrai que les conditions attendues sont tout à fait classiques pour notre pays ainsi que pour la période. Pour autant, il faudra se montrer prudents puisque l'humidité apportée par les importantes précipitations est encore présente. Résultat, des chaussées pourront se montrer localement glissantes avec en prime un risque de dépôts de givre.

Un peu de froid... sur la durée ?

Se pose alors la question suivante : le froid va-t-il s'accentuer ou tout du moins perdurer plus que quelques jours ? Et bien si l'on se réfère aux dernières projections, on ne peut pas encore être affirmatifs sur la météo d'ici le prochain week-end.

Pourquoi ? Tout simplement parce que deux scénarios sont possibles et dans l'ensemble, les simulateurs météo ne sont pas tous d'accord entre eux. Trop de divergences sont parfois constatées comme par exemple entre le modèle américain et européen.

Un flux de Nord neigeux pour nos montagnes voire à basse altitude est envisagé par le modèle américain GFS d'ici le prochain week-end.
Un flux de Nord neigeux pour nos montagnes voire à basse altitude est envisagé par le modèle américain GFS d'ici le prochain week-end.

Le premier opte pour une descente polaire marquée dès vendredi et samedi prochains. Neige régulière en vue sur nos massifs dans cette configuration et précipitations pluvio-neigeuses possibles jusqu'à basse altitude.

A l'inverse, le second modèle opte pour le retour d'une vigoureuse activité dépressionnaire sur l'Atlantique. Résultat, la météo serait plutôt douce avec de nouveaux passages pluvieux sur la France (dont l'intensité dépendrait en partie du positionnement du rail dépressionnaire).

Si pas de froid maintenant alors pas d'hiver. Vraiment ?

On peut parfois entendre dire que si froid et neige ne sont pas au rendez-vous en fin de saison automnale et début de saison hivernale, alors oublions l'hiver pour toute la saison. Et bien... c'est faux.

En effet, c'est plutôt courant janvier, février et mars que l'on observe les risques les plus forts pour des épisodes de froid ou de neige. Comment l'expliquer ? Et bien à ce moment de l'année, bien souvent le froid est bien constitué sur le pôle Nord et en direction des pays scandinaves.

De fait, lorsque le flux bascule même temporairement jusqu'à l'hexagone, les températures sont sensiblement plus basses que pour un même flux en début de saison hivernale.

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