Les 3 phares les plus dangereux et les plus étonnants du monde ! La France dans le top 3 !

Les phares, muse de tant d'artistes. Musiciens, écrivains, peintres ont vu (et voient encore) ces immenses structures lumineuses comme une source d'inspiration. Ce sont des repères, solides, résistants, parfois très vieux, très seuls et démunis, mais d'une grande valeur car leur présence peut faire la différence entre la vie et la mort.

Bien que les systèmes modernes de navigation par satellite tels que le GPS mettent en péril l'emploi des gardiens de phare, une profession en voie de disparition, ils restent utiles pour la navigation de nuit car ils permettent de vérifier le positionnement du navire sur la carte de navigation.

Ces grandes constructions en forme de tour sont dotées d'un système d'éclairage composé d'un projecteur et d'un mécanisme de rotation, indispensable à la navigation de nuit. Elles sont généralement situées sur des îlots, sur des côtes entourées de récifs et à l'entrée des ports.

Les phares suivent un code descriptif appelé "lumière caractéristique", qui permet d'identifier le phare. Au sommet de la tour se trouvent une ou deux lampes très puissantes. Dans les phares maritimes, la lampe est équipée de lentilles de Fresnel dont le nombre, la largeur, la couleur et l'espacement varient d'un phare à l'autre. Lorsque le phare fonctionne dans l'obscurité, la lampe émet des faisceaux lumineux à travers les lentilles qui tournent sur 360°.

Non seulement ils avertissent les navigateurs de la proximité du rivage, mais ils peuvent également reconnaître où ils se trouvent par rapport à la côte en observant les intervalles et les couleurs des faisceaux lumineux émis.

Ils sont parfois situés dans des paysages spectaculaires avec des vues paradisiaques, parfois face aux mers les plus imposantes du monde. Nous vous proposons de découvrir les trois phares les plus dangereux et/ou les plus époustouflants du monde.

Phare de La Jument

Situé dans l'une des régions océaniques les plus dangereuses d'Europe, ce phare est l'un des plus inhospitaliers et des plus dangereux de la planète. Cette tour a été construite sur le rocher de la Jument, à 300 mètres de la côte sud-ouest de l'île d'Ouessant, située dans le département du Finistère en Bretagne. Elle résiste aux tempêtes avec des vents très forts qui provoquent des vagues de plusieurs dizaines de mètres de haut.

Le phare de La Jument est devenu très populaire à la suite d'une photo dramatique prise par Jean Guichard en 1989. Le 21 décembre de cette année-là, une dépression en provenance d'Irlande a généré des vagues de 30 mètres de haut qui se sont brisées contre le phare où une personne attendait d'être secourue.

Les vagues inondent les étages inférieurs de la tour et son seul habitant, Théodore Malgor, se réfugie dans la salle des feux du phare, en attendant d'être secouru. Le photographe Guichard, depuis un hélicoptère autour du phare, est sorti pour prendre des photos impressionnantes.

Entendant les hélices de l'hélicoptère, Théodore, croyant à l'arrivée de son sauveteur, s'est précipité vers l'entrée du phare. Guichard a pu immortaliser ce moment avec son appareil photo, et heureusement Théodore a pu rentrer dans le phare sans accident, et quelques jours plus tard il a été secouru.

Le phare de Saint-Joseph : "la tour glacée".

Il est situé à l'embouchure de la rivière St. Joseph, près du parc Tiscornia, sur la jetée nord de St. Joseph, sur le brise-lames nord du lac Michigan, aux États-Unis. Il possède deux phares, l'un extérieur et l'autre intérieur, qui ont été construits il y a plus d'un siècle.

D'une hauteur de seulement 17,37 mètres, elle est connue pour être le théâtre, au moins une fois par an, de tempêtes hivernales accompagnées de vents glacés qui la laissent entièrement recouverte de glace, lorsque les températures entre décembre et février atteignent -18°C, par exemple. Les grandes vagues se heurtent à la jetée et aux phares, créant et sculptant des formations de glace dignes d'un conte de fées.

Phare de Mouro : le guerrier des vagues

Ce phare est situé sur l'île de Mouro, à l'entrée de la baie de Santander, en Cantabrie, en Espagne. Il a été mis en service pour la première fois le 15 février 1860. Sa hauteur focale est de 38,7 mètres au-dessus du niveau de la mer et de 18,39 mètres au-dessus du sol.

Son design est similaire à celui des autres phares de roche qui éclairent la côte anglaise, avec une tour conique blanche. Aujourd'hui inhabité, les gardiens du phare y sont restés jusqu'en 1921, mais la décision a été prise d'abandonner la zone en raison des nombreuses tempêtes qui ont frappé la région, laissant les travailleurs coupés de toute communication pendant de longues journées.

Dans son histoire de "phare dangereux", certains épisodes sont restés dans les mémoires. Par exemple, lors d'une tempête en 1865, l'un des gardiens du phare a perdu la vie après avoir été emporté par une vague géante et poussé vers le large. Un autre incident sinistre s'est produit lors de la tempête de 1896, lorsque l'un des deux gardiens de phare résidant sur l'île est mort subitement et que son compagnon a dû vivre avec le cadavre pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que la tempête passe et qu'il soit secouru.

En février 1996, une violente tempête a complètement détruit le système d'éclairage et le phare est resté hors service pendant un certain temps, les conditions météorologiques et hydrologiques défavorables rendant impossible l'accès pour les réparations.