Suite de l’hiver : entre douceur, pluies et tempêtes…

Dans la lignée du mois de décembre, la douceur devrait rester d’actualité pour la suite de l’hiver. Avec un flux d’ouest à sud-ouest perturbé, les pluies s’annoncent également très présentes.

Un ensoleillement souvent en berne et des perturbations fréquentes, tel est le programme envisagé pour la suite de l'hiver.
Un ensoleillement souvent en berne et des perturbations fréquentes, tel est le programme envisagé pour la suite de l'hiver.

Ce changement d’année ne sera pas synonyme de changement de temps… Malgré la baisse des températures pour ces derniers jours de 2019, la tendance à long terme connaîtra à nouveau un excédent de températures avec un anticyclone en retrait vers les Açores et des dépressions parfois actives circulant sur le nord de l’Europe. Ainsi, entre ces deux centres d’action, les vents souffleront à l’ouest ou au sud-ouest, apportant de cette manière de la douceur océanique. Ces valeurs supérieures aux normales de saison s’accompagneront également de perturbations pluvieuses qui se succéderont et n’épargneront aucune région. A l’image du week-end dernier, des coups de vent ou tempêtes pourront également concerner le pays de manière ponctuelle.

Un mois de janvier doux et humide

Pour cette semaine du lundi 30 décembre au dimanche 5 janvier, les hautes pressions positionnées depuis la Péninsule Ibérique jusqu’à l’Europe centrale maintiendront temporairement un temps sec sur le pays. Néanmoins, en cette saison, la grisaille et les brouillards seront fréquents au lever du jour dans l’ouest et jusqu’au nord-est. En cours de journée, le soleil prendra l’avantage dans la plupart des régions sauf, ponctuellement, dans certaines vallées (sud-ouest, Saône, Loire…). Entre mercredi et vendredi, les nuages se feront également plus nombreux dans l’ouest en raison de la présence d’une goutte froide sur le Proche Atlantique (une petite dépression) mais qui ne donnera quasiment pas de pluie en raison de pressions assez élevées. Les températures, en baisse, rejoindront les valeurs de saison avec de petites gelées au réveil dans le nord et l’est et des maximales s’établissant entre 5 et 10°C dans les régions septentrionales et entre 6 et 13°C plus au sud.

Ces valeurs conformes pour une fin décembre et un début janvier vont rapidement repartir à la hausse durant la semaine du 6 au 12 janvier avec l’installation d’un flux d’ouest. Elles seront alors situées en moyenne 2°C au-dessus des normales avec une douceur encore plus marquée au réveil. Côté ciel, la pluie sera de retour avec une succession de plusieurs perturbations. Seul le pourtour méditerranéen sera épargné avec pour ces régions un temps plus souvent sec mais parfois venté. En montagne, la neige s’invitera mais à assez haute altitude (1800 à 2000 mètres), concernant ainsi essentiellement les Alpes et les Pyrénées.

En montagne, si l'enneigement s'annonce bon dans les Alpes et les Pyrénées, la situation s'annonce plus compliquée dans les autres massifs.
En montagne, si l'enneigement s'annonce bon dans les Alpes et les Pyrénées, la situation s'annonce plus compliquée dans les autres massifs.

Pas de changement pour la fin de l’hiver

La deuxième quinzaine de janvier verra se mettre en place une alternance de périodes de temps calme et de temps plus maussade. Les perturbations pluvieuses seront dans l’ensemble assez peu actives alors que de belles périodes ensoleillées pourront se développer avec des températures plus ou moins proches des normales de saison. Ainsi, sur la totalité du mois, les précipitations s’annoncent largement excédentaires alors que les températures afficheront en moyenne 1 à 1,5°C de plus que les valeurs de saison.

Et selon toute vraisemblance, la situation ne devrait pas évoluer pour le troisième et dernier mois de l’hiver météorologique. Les dernières simulations envisagent un flux océanique persistant et dynamique, laissant craindre des situations de coups de vent ou tempêtes en février. Les pluies seront ainsi très excédentaires, y compris dans le sud-est alors que le mercure sera situé au-dessus des normales. Dans ces conditions, si l’enneigement dans les stations de haute-montagne sera excellent, les massifs des Vosges, du Jura et du Massif Central pourraient en revanche souffrir du manque d’or blanc, à l’inverse de la saison dernière…

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