Météo : vers un printemps définitivement pourri en France ? Découvrez nos dernières tendances !

Après un hiver doux mais surtout particulièrement gris et humide, l'attente est grande quant à l'arrivée du printemps. Cette année, il semble vouloir se faire attendre et les dernières tendances saisonnières ne vont pas spécialement vous rassurer...

"Après la pluie, vient le beau temps..." Ce célèbre proverbe illustre parfaitement l'attente de nombreuses personnes en cette première quinzaine de mars. Après plusieurs mois marqués par des excédents de précipitations, on espère (tous) le retour ou plutôt l'arrivée du soleil alors que le printemps météorologique a officiellement débuté il y a une semaine. Malheureusement, les tendances saisonnières pour le trimestre mars-avril-mai sont loin d'être optimistes...

Pas de froid tardif cette année, mais beaucoup d'humidité...

Le dernier scénario proposé par le principal modèle saisonnier, qui est aussi l'un des plus fiables, confirme un mois de mars plus humide que la normale sur l'ensemble du territoire, exception faite du Roussillon. Avec deux épisodes d'intempéries en une semaine, les plus fortes anomalies de précipitations concerneront sans surprise le sud-est du territoire. Avec un flux récurrent orienté à l'ouest-sud-ouest, les températures seront situées 1 à 2°C au-dessus des normales de saison.

D'ici la mi-mars, les précipitations vont continuer à se montrer fréquentes sur une grande partie du pays...
D'ici la mi-mars, les précipitations vont continuer à se montrer fréquentes sur une grande partie du pays...

Les mois devraient continuer à se suivre et à se ressembler... Ainsi, avril s'annonce également plus humide que la normale en raison de la proximité des basses pressions. L'anticyclone demeurera trop éloigné pour nous protéger réellement des perturbations. Si l'excédent pluviométrique sera moins important que durant le mois de mars, toutes les régions ne devraient pas être touchées de la même manière. Les pluies les plus copieuses devraient principalement toucher les régions de l'ouest jusqu'au centre-est, à l'image de ces dernières semaines.

Avec un flux océanique bien installé, les températures demeureront situées au-dessus des valeurs dites de saison. L'excédent thermique devrait être compris entre +1 et +1,5°C. Cette année, le risque de gel tardif s'annonce nettement moins important voire quasi-nul, une bonne nouvelle pour la végétation en avance après un hiver particulièrement doux.

Pas de réelle "amélioration" avant l'été ?

"En mai, fais ce qu'il te plaît !" Cet adage sera probablement difficile à suivre cette année en raison de la persistance d'une certaine instabilité. Avec des hautes pressions situées vers la Scandinavie mais aussi en direction du Maghreb, une grande partie de l'Europe et donc la France resteront en ligne de mire des perturbations atlantiques. Les précipitations s'annoncent ainsi excédentaires de l'Atlantique aux régions de l'est. Côté températures, il fera doux mais sans excès.

Après un printemps très humide et assez doux, la situation pourrait changer dès le début de l'été météorologique et donc dès le début du mois de juin. Le flux devrait alors se redressait au secteur sud-sud-ouest, synonyme d'apport d'air chaud en direction de la France. Avec également un anticyclone des Açores étendant son influence en direction du Vieux-Continent, les précipitations se montreront (enfin) plus discrètes. Bref, des conditions estivales s'imposeront à priori sans difficulté mais, d'ici là, la patience devra être de mise...

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