Canicule : jusqu’à quand va-t-elle durer ?

La deuxième vague de chaleur de l’été s’est installée en début de semaine avec des températures qui s’annoncent caniculaires au cours des prochains jours. Cette période particulièrement chaude pourrait bien être également durable dans de nombreuses régions.

Avec des températures dépassant souvent les 35 voire les 40°C à l'ombre, cette vague de chaleur s'annonce à la fois intense et durable.
Avec des températures dépassant souvent les 35 voire les 40°C à l'ombre, cette vague de chaleur s'annonce à la fois intense et durable.

Avec cette première semaine officielle des vacances d’été, nous voilà entrés dans une période anormalement chaude et qui devrait durer. En effet, sous l’effet de hautes pressions solidement installées sur l’ouest de l’Europe, une masse d’air de plus en plus chaud va englober le pays. Dans un second temps, avec le rapprochement d’une goutte froide sur le proche Atlantique, un effet "pompe à chaleur" se mettra en place avec des températures encore plus élevées attendues en début de semaine prochaine, la barre des 40°C pourra alors être atteinte ou dépassée sur les trois quarts du pays…

Des pointes à 40°C cette semaine

Les températures deviendront caniculaires dès ce mardi après-midi dans le sud-ouest et près de l’Atlantique avec des maximales de l’ordre de 36 à 38°C sous abri. Mercredi, cette zone avec des températures dépassant le seuil de très forte chaleur (35°C) gagnera le bassin parisien et les régions centrales. Des pointes à 39°C pourront être observées en Vendée, en Anjou ou encore au sud de la Garonne. Jeudi 14 juillet, jour de la fête nationale, la chaleur demeurera caniculaire de l’Aquitaine jusqu’à la basse vallée du Rhône avec jusqu’à 40°C possibles localement.

Carte des températures prévues le jeudi 14 juillet dans l'après-midi (modèle ECMWF).
Carte des températures prévues le jeudi 14 juillet dans l'après-midi (modèle ECMWF).

Pendant ce temps, une baisse sensible concernera la Bretagne, la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes avec des maximales ne dépassant plus 28 à 30°C à l’ombre. Cet air un peu moins chaud gagnera les régions centrales, le quart nord-est ainsi que le nord des Alpes alors que les thermomètres continueront de dépasser allègrement les 35°C plus au sud. Dans ces régions, les nuits seront étouffantes alors qu’elles seront bien plus fraîches de la Bretagne aux Flandres et du Grand Est à l’Auvergne.

Samedi, la situation sera inchangée dans le nord et l’est du pays alors que les températures repartiront à la hausse dans l’ouest. Ainsi, la journée de dimanche verra la multiplication des 40°C de la Bretagne au Midi toulousain, en passant par l’Aquitaine, le Poitou, les Charentes, la Vendée ou encore l’Anjou. C’est à partir de cette journée que la masse d’air atteindra des valeurs exceptionnelles, proches des 30°C à 1500 mètres d’altitude. Pour obtenir la valeur près du sol, il faut généralement ajouter 12 à 15°C à la masse d’air, ce qui donne une idée de l’intensité des températures à attendre.

Vers une chaleur historique en début de semaine prochaine ?

C’est au cours de la journée du lundi 18 juillet que le pic de la canicule pourrait être atteint à l’échelle nationale ave des valeurs de l’ordre de 40 à 43°C dans tout l’ouest du pays et jusqu’en Île-de-France. Ailleurs, il fera souvent plus de 35°C, exceptions faites de la Côte d’Azur et de la Corse. La goutte froide s’approchant de plus en plus du pays mardi, le mercure pourrait alors commencer à baisser près des côtes de l’ouest pendant que la barre des 40°C sera encore régulièrement franchie jusqu’au nord-est.

La fin de la période caniculaire semble se dessiner pour le milieu de semaine prochaine avec des maximales repassant sous le 30°C, sauf pour les départements méditerranéens. Mais attention, car non seulement l’échéance est encore lointaine, mais aussi parce que la masse d’air bouillante sera aux portes de la France, se réfugiant vers l’Espagne et l’Italie, si bien qu’elle pourrait rapidement revenir. Les prochains jours voire les prochaines semaines s’annoncent difficiles

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