Air polaire en France : nouvelle baisse des températures attendue, jusqu'où vont-elles descendre ?

Après une première partie de printemps météorologique remarquablement douce et même d'un niveau record, voilà que l'hiver se rappelle à notre bon souvenir avec l'installation d'une masse d'air d'origine polaire. Ainsi, les valeurs sont repassées en dessous des normales de saison sur l'ensemble du territoire. Désormais, il va falloir surveiller le risque de gel en plaine alors qu'une accentuation de la fraîcheur est attendue pour le début de semaine prochaine...

Nouvelle baisse dès dimanche, accentuation du risque de gel

Si jusqu'à présent, les températures minimales étaient restées positives en plaine, la situation a changé au cours des dernières heures avec l'apparition de valeurs négatives durant la nuit de jeudi à vendredi. Ce fut le cas de manière localisée dans l'intérieur du nord-ouest et surtout entre les Pyrénées, le Massif Central, le Jura et les vallées alpines. Aux heures les plus chaudes, si les valeurs reprennent quelques couleurs, elles demeurent à la traîne, en particulier dans la moitié nord.

Après s'être stabilisées samedi, les températures repartiront à la baisse dès dimanche sous l'influence d'un flux s'orientant au secteur nord-est. Ainsi, la masse d'air polaire perdra son caractère maritime et la fraîcheur va alors s'accentuer. Dans les régions où le ciel nocturne sera dégagé et en l'absence de la bise sensible, les minimales pourront alors basculer dans le négatif. Dimanche matin, les valeurs s'établiront entre -2 et 0°C dans de nombreuses régions. Seules les régions situées au nord de la Seine, près des côtes et dans le sud-est seront à l'abri du risque de gel.

Un temps froid prévu jusqu'à la fin du mois

En début de semaine prochaine, l'accentuation du froid matinal devrait se poursuivre. Ainsi, les matinées de lundi et de mardi seront à surveiller de près en raison d'un fort risque de gel sur les trois quarts du pays. S'il devrait rester modéré (avec souvent entre 0 et -2°C sous abri), il pourrait malgré tout occasionner des dégâts sur la végétation et les cultures en raison de leur avancée après les différents épisodes de douceur et de chaleur du début du mois.

Au-delà de cette période à risques à court et moyen termes, aucune réelle remontée du mercure n'est attendue pour ces dix prochains jours. Les valeurs resteront alors largement inférieures aux normales de saison, le matin comme l'après-midi. Selon les dernières tendances à long terme, la douceur ne pourrait revenir qu'aux alentours des 2 ou 3 mai. À suivre...