Températures : des records de chaleur par centaines ces derniers jours et ce n’est pas terminé…

Cette nouvelle séquence avec des valeurs exceptionnelles élevées a débuté dimanche dernier. Ainsi, malgré un dimanche 8 octobre après-midi "légèrement" moins chaud que le lundi 2 octobre avec un indicateur thermique national de 28,46°C contre 29,1°C lundi dernier, l'anomalie a, elle, été encore plus forte avec +9,1°C contre +8,8°C par rapport à la normale le 2 octobre. Cette anomalie est devenue la plus forte jamais observée un mois d'octobre sur cet indicateur de température maximale moyenne à l'échelle nationale.

Outre les records de douceur nocturne, lundi après-midi a été marqué par quelque 130 records de chaleur mensuels et pas seulement dans les régions méridionales. Il a ainsi fait jusqu’à 29,3°C en Bretagne, nouveau record pour un mois d’octobre à Pleucadeuc, battant les 29,1°C du 2 octobre 2011. Dans les Pays-de-la-Loire, la barre des 30°C a même été dépassée avec 30,4°C à Nantes (ancien record : 30,3°C la veille) ou encore 30,5°C à Nort-sur-Erdre (ancien record : 30,1°C le 2 octobre dernier). Certains records sont ainsi battus pour la 4^ème voire même pour la 5^ème fois depuis le début du mois !

Rebelote mardi après-midi avec des records tout de même moins nombreux que la veille. Une trentaine est ainsi à dénombrer. Parmi lesquels, on retiendra les 32,8°C de Castelnaudary. Cette ville de l’Aude a ainsi dépassé la barre des 31°C pour la 4^ème fois depuis le début du mois alors que jusqu’à cette année, la température maximale mensuelle était de 30,9°C… D’autres records ont été établis à Louviers (Eure), dans le Gard, l’Ardèche ou la Drôme. Même chose à Amiens avec 28°C (ancien record : 27,8°C le 2 octobre 2011), c’est plus de 12°C au-dessus de la normale de saison.

D’autres valeurs inédites pour un mois d’octobre ont été mesurées mercredi après-midi et le seront également jeudi après-midi, en particulier dans un large quart sud-ouest et jusqu’en Auvergne. Pendant ce temps, le mercure accusera une baisse sensible dans le nord-ouest en raison de la présence de nuages et d’une perturbation atténuée, depuis la Bretagne jusqu’au nord de la Seine. Malgré cette baisse, les valeurs resteront situées très largement au-dessus des normales de saison.

Avec ces records à répétition, nous vivons actuellement (et de loin), la 1^ère quinzaine d’octobre la plus chaude depuis le début des mesures en France, au début des années 1900. Et ce n’est pas terminé puisqu’une nouvelle hausse, à l’avant du front océanique, est attendue pour la journée de vendredi avec des pointes possibles à 33-34°C dans le sud-ouest. Ensuite, la dégringolade se confirme pour le week-end avec un mercure repassant même en dessous des normales…