Pourquoi le froid est important pour les cultures dans les champs et au jardin ?
La présence du froid est nécessaire pour nos espèces végétales. Découvrez pourquoi et quels risques implique une diminution du nombre de jours de froid.
Les automnes et hivers sont de plus en plus doux en raison du contexte de changement climatique. Et cela n'est pas sans conséquence pour votre jardin ou bien même pour les cultures. Découvrez pourquoi et quel est le risque de cette succession de saisons froides... plus douces.
Un besoin pour les plantes
Tout d'abord, la pr��sence du froid est tout à fait normal à nos latitudes. Celui-ci permet notamment aux plantations de faire leur cycle complet. Car en effet, l'absence d'un nombre assez importants de jours de froid dans l'année peu limiter la productivité d'une plante ou même sa floraison.
Indirectement, la présence du froid va jouer un rôle sur le nombre d'espèces nuisibles ou invasives. Si les conditions météo sont trop douces, on peut par exemple retrouver des insectes en plus grand nombre.
Le problème est que ces insectes vont pour certains se retrouver en trop grand nombre. Cela peut avoir pour conséquence d'avoir par exemple un besoin plus importants en produits phytosanitaires.
Sans froid, production en baisse
La production agricole peut se retrouver en baisse en raison d'un manque de froid. Et pour cause, les petites bestioles étant présentes en trop grand nombre peuvent engendrer nombre de problème comme l'attaque des cultures ou bien encore l'installation plus nette du frelon asiatique.
Ce dernier est un danger pour nos abeilles qui elles même sont déjà en danger de part notamment l'utilisation de certaines molécules chimiques (c'est tout du moins l'une des causes). Et si moins d'abeilles sont présentes, moins de pollinisation sera possible sur certaines production (essentiellement celles provenant des vergers ou bien pour le colza)... et donc moins de récolte.
La présence du froid permet aussi de réduire la pression des insectes sur les futures cultures. En effet, cela vient limiter leur population, tout du moins si le froid est assez fort et durable.
Le recul du nombre de jours de gel pose donc de nombreuses questions. Comment faire pour garder une bonne productivité ? Les "nuisibles" vont-ils dominer ou bien un certain équilibre naturel se mettra progressivement en place avec les nouvelles conditions climatiques ?