Choc thermique pour le début de l'été : les modèles soudainement d'accord, un méga-été en vue pour la France ?

Alors que ce printemps est pour l'heure marqué par une instabilité récurrente et parfois forte, en particulier au sud, un radical changement de temps semble se profiler pour le début de l'été...
Après des journées de lundi et de mardi particulièrement orageuses, avec parfois des conséquences dramatiques, tout le monde (ou presque) attend avec impatience l'arrivée d'une période de temps calme durable. Ce n'est toutefois pas pour tout de suite, l'anticyclone restant trop éloigné pour protéger la France des perturbations atlantiques.
Celles-ci vont d'ailleurs concerner les régions septentrionales à partir de ce week-end. Plus largement, cette dernière décade de mai s'annonce encore très chaotique, entre instabilité et fronts océaniques. La suite devrait être totalement différente, surtout à partir du début du mois de juin...
Vers un changement radical de temps pour débuter l'été
Si sur le calendrier l'été débute officiellement le 21 juin avec le solstice dans l'hémisphère Nord, il sera pourtant là à partir du 1er juin d'un point de vue météorologique, les saisons étant légèrement décalées (pour des raisons statistiques notamment). Et cette année, le changement de saison devrait également correspondre à un changement de temps pour le moins radical.

Selon toute vraisemblance, l'anticyclone des Açores devrait revenir en force dès les premiers jours de juin. Il s'étendra depuis l'archipel portugais jusqu'à l'ouest de l'Europe, apportant ainsi des conditions estivales sur une grande partie du Vieux-Continent, et ce, de manière durable. L'ensemble des modèles saisonniers s'accordent d'ailleurs à ce jour, après avoir été très hésitants au cours des mois passés.
Les dernières tendances saisonnières pour l'été (modèle européen) viennent de sortir. Elles annoncent un temps plus #chaud et plus #sec que la normale en #juin, en #juillet et en #août. L'instabilité récurrente des dernières semaines (surtout au sud) pourrait bientôt nous pic.twitter.com/3XsqfLwUIx
— Guillaume Woznica (@GWoznica) May 8, 2025
Dans sa globalité, le mois de juin s'annonce s'annonce plus chaud et plus sec que la normale, avec un excédent thermique pouvant atteindre +2°C par rapport aux normales. Les précipitations s'annoncent également bien rares au nord comme au sud. Les conditions s'annoncent ainsi radicalement différentes de celles observées ces derniers mois et même au cours de l'année 2024.
Le spectre des sécheresses et canicules, comme en 2022
Au-delà du mois de juin, juillet et août s'annoncent également nettement plus chauds et plus secs que ce que nous apporte en général notre climat à dominante océanique. C'est donc un trimestre juin-juillet-août aux couleurs de l'été qui se prépare. Si cela s'annonce positif pour le tourisme et les vacanciers, le manque d'eau et la chaleur parfois forte pourront avoir des conséquences sur la nature.

Pire encore, la configuration météorologique envisagée pour cet été sur l'Europe de l'ouest et donc en France pourrait être propice aux vagues de chaleur voire aux canicules. La situation prévue n'est pas sans rappeler l'été 2022 qui est entré dans les annales en France avec pas moins de trois vagues de chaleur et 33 jours de canicule au total, dès la mi-juin et jusqu'au début du mois de septembre.
Vous l'avez compris : à mesure que les modèles saisonniers s'affinent et avec la date du début de l'été météorologique qui approche, il semble de plus ne plus probable que nous connaissions un été chaud et sec. Si cela n'exclut pas non plus des périodes plus humides et/ou plus fraîches, celles-ci devraient toutefois rester largement minoritaires. À suivre de près au cours des prochaines semaines...